🐪 MAURITANIE — 9 jours entre tempêtes, train mythique et improvisation totale
« On devait juste traverser… On est restées 9 jours. Voilà. »
✈️ Pourquoi la Mauritanie ?
À la base, c’était juste une étape. Une traversée express sur la route d’un road trip Dakar-Paris. Et puis… on a traîné. On s’est laissées happer. Par le désert, les rencontres, les galères marrantes et les couchers de soleil lunaires. Bref : 9 jours fous en Mauritanie : du mythique train minéralier de Zouérate aux oasis cachées de Tergit, en passant par des galères de sable et d’improvisation totale.
Infos pratiques, budget, itinéraire détaillé et anecdotes 100% vraies. 🌍🐪
Et tu sais quoi ? C’était fou.



📌 Infos pratiques
Détail | Info |
🏙️ Capitale | Nouakchott |
🗣️ Langue | Arabe & français (beaucoup parlent français !) |
💸 Monnaie | Ouguiya (1€ ≈ 40 MRU) |
⏰ Décalage horaire | GMT (pas de changement été/hiver) |
📅 Durée du séjour | 9 jours improvisés |
🛂 Visa | Visa obligatoire (possible à la frontière terrestre) |
🏜️ Climat | Désertique (extrême entre jour et nuit) |
🧕 Culture | Majorité musulmane – tenue respectueuse conseillée |
💸 Budget approximatif pour 9 jours en Mauritanie
Poste | Prix total approx. | Notes |
Visa | 55€ | |
Hébergement à Nouackchott et Nouadibhou | 60€ | Basique mais propre |
Transport local | 80 € | Partagé, bus, taxi, train… toujours folklo |
Nourriture | 75 € | Street food + invitations impromptues |
Activités / visites | 3 € | musée |
Oasis de Tergit avec transport | 40 | |
Total | 340 € max | Par personne |
🧠 Conseils de survie made in Mauritanie: – Prends un chèche ou une écharpe – Prévois des lingettes, de l’eau, du cash. – La langue française te sauvera dans beaucoup de situations. – Le train minéralier, c’est pas Disneyland. C’est rude, sale, incroyable. Mais rude. Toujours demander deux fois les horaires. Puis vérifier avec un autre gars. – Prévois du cash, les cartes ne servent à rien dans 90% du pays. -Aie de l’eau sur toi TOUT LE TEMPS ! |
…On arrivait du Sénégal donc si ca t’intéresse … par la ! …



🗓️ Jour 1 – La frontière version saharienne ( Sénégal-Mauritanie)
On pensait passer tranquille, genre tampon-sourire-bonjour. Spoiler : NON.
On est passé par le poste frontière de Rosso au Sénégal. Pas compliqué mais il faut être patient. Des fois tu ne sais pas ce que tu attends. Tant pis. Tu attends quand même.

Tu peux prendre le visa sur place, 55 euros (en espèces !). Ceux qui ont la nationalité d’un pays musulman en sont exemptés.
On prend un taxi pour la capitale : 3h, 11 euros par personne.
🏨 Nuit à Nouakchott, la capitale. On respire. On mange. On dort. On se demande pourquoi on est là. L’endroit ou on dort est top, on y est comme à la maison.
https://www.booking.com/Share-RnouJsk 11 euros la nuit soit 5,5 par personne sous tente.



Les à cotés sont quali mais un peu chers, le gérant est un français qui parle beaucoup mais de très bon conseils !
🗓️ Jour 2 – Capitale en mode récup & musée digne d’un film muet
Nouakchott. Ville étrange. Pas moche, mais pas belle non plus. Le genre de ville où tu te poses des questions existentielles en buvant du thé menthe. Ca se voit que ce n’est pas une ville touristique et vu qu’il fait très chaud, les gens sortent peu.
🖼️ Le musée national ? Une blague : deux salles, des vitrines poussiéreuses, et des panneaux… tellement flous qu’ils auraient besoin de lunettes.
🕌 Je tente de visiter les grandes mosquées. Ca les embête si je ne suis pas musulmane. Je ne rentre pas. Les gens sont adorables mais beaucoup ne comprennent pas le concept du tourisme.

C’est vendredi, l’appel à la prière est impressionnant. Le monde s’arrête à chaque récitation du Coran et tous les hommes convergent vers le lieu sacré. ouf !
🗓️ Jour 3 – Pluie dans le désert, tempête de sable & arrivée mystique à l’oasis de Tergit
Matin chill. On pense partir vers midi. Et là…
🌧️ IL PLEUT. En Mauritanie. On croit à une caméra cachée.
Le gérant de l’hôtel nous organise un plan vers l’oasis de Tergit (légende locale, ce gars). Il a un contact et nous organise tout pour 75 euros + 30 euros de taxi. Ca les vaut.

🌪️ On roule sous une tempête de sable. Visibilité = 12 cm.
🌌 Arrivée de nuit à Tergit. On dort chez Jemal, sous tente. On comprend rien à ce qui nous entoure. On attendra le lendemain matin
🗓️ Jour 4 – Oasis de Tergit, wahou, juste wahou !
☀️ Réveil à Tergit. Une oasis de fou furieux. Palmiers, source d’eau, canyon aux mille couleurs.
On se baigne , on grimpe,on est emerveillés
On se dit : “On devait juste passer… pourquoi on reste autant déjà ?”
Réponse : Parce que c’est beau comme un mirage qui veut durer.




🗓️ Jour 5 – Galère logistique & légende du train (Iron train – train minéralier)
Départ pour Atar, direction Zouerate en bus. Sébastien, le patron de l’auberge à Nouakchott nous à dit qu’il fallait absolument prendre l’Iron train On nous a motivé
Sauf que : on rate le bus.
Pas grave, on trouve un autre plan. On croit. Parce que là commence le grand flou artistique mauritanien :

- Personne ne sait à quelle heure passe le train.
- Ni s’il passe aujourd’hui.
- Ni où il s’arrête exactement.
🛤️ On improvise. On fini par arriver à Zouerate, on grimpe dans le train minéralier le plus légendaire du Sahara, avec du sable plein les poches et zéro certitude dans le cœur.
En Mauritanie, tu te débrouilles, si tu demandes poliment aux gens ils t’emmèneront avec partage des frais. L’avantage c’est que la plupart des gens parlent français !
🗓️ Jour 6 – Le train du désert : Wahou & survivance
24h de voyage dans un wagon de minerai à ciel ouvert.
🌞 Le jour : du sable, des paysages lunaires, des enfants qui nous saluent depuis nulle part.
🌚 La nuit : le froid, le bruit métallique, l’impression qu’on a sauté dans un western post-apocalyptique.
Je t’ai fait un article spécial sur l’Iron train !
On mange des dattes, on boit de l’eau chaude, on parle en français avec un local dont c’est le transport en commun, et on survit. Je ne plaindrais plus jamais du RER D. Promis.
Arrivée à Nouadhibou en mode poussière vivante. Mais des étoiles dans les yeux.

On arrive à Nouadhibou, on arrive dans une auberge que Sébastien nous a conseillé. C’est l’auberge espagnol. Le repas est compris, on mange les restes et on met et débarrasse la table. Mais vu le prix on est OK avec ça !
🗓️ Jour 7 – Nouadhibou, chill, et mission retour au Maroc
Nouadhibou, c’est calme. On se repose. On mange du poisson ultra frais. On fait sécher nos chaussures.
Et puis, on chope un taxi collectif jusqu’à Guerguerate, la frontière marocaine. On repart. Changées. Émues.
Avec du sable jusque dans l’âme. On ne le sait pas mais on va garder du sable dans les oreilles pendant plusieurs jours…
… Et on continue vers le Maroc …

😬 Ce qu’on aurait pu éviter (ou pas)
- Le musée flou
- Ne pas avoir de plan clair pour le train (mais ça fait l’histoire, non ?)
❤️ Le méga coup de cœur
Tergit. L’oasis. L’eau fraîche. Le silence. Et Jemal.
📸 Top 3 Insta mais poussiéreux
- Le lever de soleil dans le train, yeux mi-clos, sourire sale.
- Les palmiers de Tergit, pieds dans l’eau.
- La vague bleue des fidèles lors de la prière du vendredi …
À refaire ? 1000 fois oui. Mais avec un foulard vissé au crâne, des médocs, et un peu plus de batterie.
“On devait juste traverser… On a traversé nos limites.”