
Road trip entre amis dans les pays baltes : Estonie, Lettonie, Lituanie… et une escale en Finlande !
Durée : 9 jours
Période : août
Nombre de voyageurs : 6 (dont deux arrivés depuis Saint-Pétersbourg) puis 5 … puis 4 !
Budget par personne : 650 € (hors vols internationaux)






Pourquoi les pays baltes ?
Soyons honnêtes : les pays baltes, c’est rarement la destination qui vient spontanément quand on pense vacances d’été. Et pourtant, c’est une vraie pépite pour qui aime les road trips, les forêts mystiques, les plages désertes, les villes colorées et l’ambiance entre nord et est. Bref, c’est un voyage qui mérite plus que jamais sa place sur ta bucket list !
Déjà le contexte
Mon frère et moi on avait prévu de faire le transsibérien et j’avais une envie folle, vu qu’on le fait dans le sens est-ouest, de rentrer en France depuis Vladivostok uniquement par la voie terrestre mais bon, je suis prof, je n’ai que 7 semaines et demi de congés consécutifs pour faire ça… Trop ambitieux ou alors une autre fois. Je décide quand même qu’on en fera une partie par voie terrestre. Mon frère ne sait pas trop s’il me suivra ou pas. Tallinn est seulement a quelques heures de bus de Saint -Pétersbourg . Je lance des perches : Qui pour me suivre sur un Tallinn – Paris ? Étonnamment ça mort, ça mort même fort. On partira à 6, enfin 5, enfin 4, enfin 6. En quelques semaines, ça se fixe. Je suis aux anges.
Pour le lien vers les articles Russie, c’est ici !
Pour l’étape précédente » Saint Pétersbourg » c’est là !
Vu qu’on va voyager à quatre-cinq- six on organise tout pour avoir de jolis Airbnb. Après quelques recherches je me rend compte que les pays baltes sont très a la mode en été. Comme quoi, je suis là mode sans le savoir. Mon bandeau léopard dans les cheveux et mon jean slim années 2010 s’en étonnent.




On décide de tout réserver. A six adultes, on se partage les trois hôtels et les bus entre les villes. On s’offre une journée a Helsinki en A/R depuis Tallinn. J’hallucine devant ces cartes que je ne maîtrise absolument pas. Ou vite fait quoi.
Jour 1 – Arrivée à Tallinn, capitale de l’Estonie
Nous, on est arrivés par la route depuis Saint-Pétersbourg, ce qui veut dire : 6h de trajet, un passage de frontière où l’expression « prendre son temps» prend tout son sens. Pendant que nous faisions tamponner nos passeports à la vitesse d’un escargot sous calmants, le reste de la team atterrissait à l’aéroport de Tallinn (compter 8 € et 20 min en taxi pour rejoindre le centre, ou 2 € en tram).
Hébergement : 411 € pour 6 personnes / 3 nuits (soit 22,8 € par tête et par nuit). Hôtel bien situé, parfait pour rayonner à pied.
Et Tallinn… coup de foudre immédiat. Sa vieille ville est un condensé de décors de films de fantasy, mais en vrai : ruelles pavées, façades pastel, tours de guet, odeur de cannelle flottant au vent.

C’était mon anniversaire, alors mes amis avaient organisé un jeu de piste dans la capitale. Résultat : on a découvert les grands classiques sans avoir l’impression de « faire les classiques ».
Voici nos étapes, que vous pouvez aussi suivre en mode libre :
- Fat Margaret (Suur Tõll) – Cette grosse tour médiévale qui servait à protéger la ville côté port. L’entrée du musée maritime est à 15 € (ou 10 € réduit). Belle vue depuis le haut.
- Jardin du Commandant – Calme, verdoyant, parfait pour souffler entre deux monuments.
- Place de l’Hôtel de Ville – Le cœur battant de Tallinn, entouré de bâtiments gothiques et de terrasses (préparez 6-8 € pour un café).
- Belvédère de Kohtuotsa – LA vue carte postale sur les toits rouges et la mer au loin. Accessible à pied depuis la vieille ville en 10 minutes de grimpette.
- Cathédrale Alexandre Nevski – Immanquable avec ses dômes noirs. Entrée gratuite.
- Passage Sainte-Catherine – Passage médiéval plein d’ateliers d’artisans.
- Toompark – Parc ombragé au pied des remparts, idéal pour une pause.
Le soir, petite(s) bière(s) de bienvenue ou les « s » entre parenthèses ne sont là que parce que nos parents nous lisent ! ( Coucou Papa-Maman)


Jour 2 – Virée express à Helsinki
Dans le planning initial on avait décidé de se prendre un aller-retour bateau vers Helsinki. Vu que les billets étaient déjà achetés, on se motive à 6h30, yeux collés, à se rendre vers le port de la ville.
Helsinki est sympa mais chère, surtout après Tallinn. On fait un tour rapide, on marche beaucoup, on goûte des brioches à la cannelle, et retour le soir pour de la bière estonienne.




⏱ Traversée : 2h
💶 Prix A/R 2025 : entre 32 et 45 € par personne si réservé en ligne à l’avance.
À bord, on découvre un paquebot sur 12 étages, avec boutiques duty-free, restaurants et… casino (où j’ai perdu 10 € très vite, merci la roulette). On sieste dans des fauteuils moelleux, on grignote un sandwich au saumon (8-10 € sur place, moins si vous l’apportez).
Helsinki nous accueille avec une fine pluie et un vent « coupe-oreilles ». On n’est pas charmés tout de suite, surtout après la féerie de Tallinn. Mais on se motive :
- Bibliothèque Oodi – Une merveille architecturale et un espace public incroyable : livres en VO (dont du français), studios d’enregistrement, jeux vidéo. Gratuit.
- Parc Esplanadi – Long jardin au cœur de la ville, parfait pour flâner (et se mettre à l’abri sous les arbres).
- Cathédrale luthérienne – Blanche et majestueuse, visible depuis la place du Sénat. Entrée gratuite.
- Port et marché couvert d’Hakaniemi – Brioches à la cannelle (2,50 €), saumon fumé, souvenirs design.
Déjeuner tardif chez Ravintola KuuKuu – imaginez de l’IKEA chic : boulettes de viande, purée onctueuse, sauce aux airelles… mais en version gastro (plat ~25 €).
Retour à Tallinn le soir, on s’écroule dans notre AirBNB sans passer par la case « pinte à 4 euros »
Jours 3– La nature estonienne, cap vers les parcs de la ville




Le matin, on se réveille sas stress en mode dernière journée sur place sauf que … on pensait qu’il fallait rendre l’appartement à midi pile, et là, à 11h20, toc toc toc — la femme de ménage frappe à la porte ! Ups, un peu en panique, on range à toute vitesse nos affaires, on se dépêche de finir le ménage express. Note à soi-même : toujours bien vérifier l’heure de départ de l’appart la prochaine fois…
Une fois prêts, on part pour notre dernière matinée de balade à pied. Direction le Parc Kadriorg, à environ 30 minutes de marche à travers des quartiers résidentiels calmes et charmants. Ce parc, créé par Pierre le Grand pour Catherine, offre un cadre paisible avec son palais baroque rose, ses jardins soignés et ses fontaines. Pas besoin de payer l’entrée au musée pour profiter du lieu — l’ambiance y est parfaite pour souffler un peu avant la route.
On continue notre promenade vers le quartier Kalamaja, connu pour ses maisons en bois colorées, son street-art créatif et ses cafés alternatifs. Là, on se pose pour un cappuccino à 3,50 €, idéal pour recharger nos batteries. On traverse aussi le Telliskivi Creative City, un ancien site industriel transformé en centre artistique et culturel ultra cool.
En fin d’après-midi, on revient vers la gare pour prendre notre FlixBus vers Riga : environ 4h30 de route, avec wifi et prises électriques, pour un tarif autour de 16 € par personne en 2025. Pour rejoindre la gare routière, on opte pour un taxi. Bonne surprise : c’est super abordable à Tallinn, 7 euros pour 10 minutes de trajet, pas cher du tout par rapport à d’autres capitales européennes
On arrive à Riga de nuit, la ville nous accueille toute illuminée, prometteuse et prête à être explorée.
Jour 4 – Journée à Riga
On se réveille dans notre Airbnb : un appart spacieux et cosy pour 5 personnes ( Oui on a perdu mon frère en route ! ), au cœur de Riga. Le prix ? 316 € pour 3 nuits, soit seulement 21 € par personne et par nuit — un super rapport qualité-prix pour une capitale européenne. Et surtout, ça nous donne un vrai cocon pour récupérer après les journées de marche !




Le matin, direction le quartier Art nouveau, probablement la plus belle collection d’Europe. On déambule le long de la rue Alberta iela, véritable musée à ciel ouvert où les façades rivalisent d’exubérance. Chaque immeuble est une œuvre d’art : des visages mythologiques, des sculptures de femmes aux cheveux ondulants, des décorations florales, et même des détails étranges comme des masques ou des figures d’animaux. C’est une explosion de créativité, impossible de rester de marbre.
L’après-midi, on explore la vieille ville médiévale de Riga, un dédale de ruelles pavées, places animées et monuments chargés d’histoire.
On commence par la Maison des Têtes Noires, un bâtiment gothique spectaculaire, avec une façade richement décorée de sculptures et de blasons. Cette maison a accueilli une guilde de marchands célibataires au Moyen Âge, un lieu chargé de mystère et d’histoire (entrée 7 €).

On continue notre balade jusqu’à la célèbre Tour de l’église Saint-Pierre, l’un des symboles de Riga. Pour 9 € (tarif 2025), on grimpe en ascenseur jusqu’au sommet pour une vue à couper le souffle sur toute la ville. De là-haut, on admire les toits rouges de la vieille ville, la rivière Daugava qui serpente, et au loin, les quartiers modernes qui se dressent fièrement. C’est un panorama parfait pour réaliser à quel point cette capitale balte mélange parfaitement histoire et modernité.

Juste à côté, la Cathédrale du Dôme impressionne par son architecture massive et ses vitraux colorés. Si tu as de la chance, tu peux assister à un concert d’orgue — l’acoustique est incroyable, ça vaut vraiment le détour.
On termine la balade sur la place Livu, cœur battant de la vieille ville. C’est là que les terrasses s’animent, les musiciens de rue jouent et que la vie locale défile. L’ambiance est festive sans être envahissante, parfaite pour une pause bière ou un café.
Jours 5 – Balade côtière et besoin de repos
Après la folle journée d’hier, on décide de lever un peu le pied. Certains de la team, motivés comme jamais, filent visiter le musée Art Nouveau (entrée 9 €) qu’ils m’ont décrit comme un vrai bijou. Ils m’ont dit que c’était riche en détails et vraiment bien fait, avec plein d’explications sur l’histoire et les symboles cachés dans les façades qu’on avait vues la veille. Riga a connu un boom économique au début du XXe siècle, et cette architecture témoigne d’une ville qui voulait montrer sa puissance et son raffinement. Bref, pour les fans d’architecture, c’est un incontournable !




Moi, pour une fois, je choisis de faire une grasse matinée bien méritée. Il faut dire que les derniers jours ont été bien chargés, alors j’en profite pour recharger les batteries.
Vers midi, je rejoins le reste du groupe pour une balade tranquille dans les parcs de Riga. La ville est plutôt généreuse côté espaces verts, et c’est un vrai bonheur de flâner à l’ombre des arbres, entourés de statues, de petits lacs et de fleurs colorées. Parmi les incontournables, on fait un crochet par le Parc Bastejkalna, une sorte de petit écrin de nature au cœur de la ville, avec ses ponts romantiques et ses sentiers ombragés, parfait pour un moment zen.
Ensuite, on se dirige vers le marché central de Riga, un incontournable. Installé dans d’immenses hangars en béton, construits à l’époque pour abriter des zeppelins (oui, des dirigeables !), ce marché est un véritable temple de la gastronomie locale.
On commence par la halle du poisson, où le saumon fumé dégage une odeur délicieuse, à côté des sprats (ces petits poissons fumés qu’on ne trouve que par ici) et même du caviar local. Puis, la halle des viandes et fromages, avec ses étals garnis de spécialités lettones. Enfin, les stands colorés de fruits et légumes, fraîchement récoltés dans les campagnes alentours.
Petit conseil pratique : ici, c’est clairement un marché pour acheter des produits à emporter, pas pour manger sur place. On en a fait l’expérience après Helsinki, où les marchés étaient plus « food courts ».
Après cette pause nature et culture, on rentre à l’appart pour se préparer à la soirée. Direction les docks de Riga, sur les quais animés, où l’ambiance est plus festive. On s’installe au bar Andalūzijas Suns (« Le Chien d’Andalousie » pour les curieux), un lieu connu pour sa musique live et sa déco cosy.
Jours 6 – Vers le sud : cap sur la Lituanie
Réveil tranquille à Riga mais on sait qu’on va bien se régaler avant de reprendre la route. Direction un petit café très cool et un peu mystérieux qu’on a repéré la veille : “This place doesn’t need aname” (oui, en anglais, et c’est vraiment son nom). Dès qu’on pousse la porte, on sent que ça va être spécial. Le cadre est cosy, un mélange de vintage et industriel, avec une musique chill en fond.
Le brunch est un vrai festin : pancakes moelleux, œufs Bénédicte avec une sauce hollandaise à tomber, avocats, bacon croustillant, jus frais pressés… On se remplit la panse sans compter, histoire de partir l’estomac plein. Le café est un peu cher pour la région (compter environ 20-25 € par personne), mais franchement, ça vaut le coup, c’est un vrai moment plaisir avant les heures de bus.
À 13h, direction la gare routière de Riga, facile à rejoindre en taxi pour 8€ ou à pieds. On embarque dans notre bus FlixBus réservé à l’avance (pratique, environ 16 € le trajet en 2025, wifi et prises pour rester connectés). Pendant les 4 heures de route, les paysages défilent — toujours du vert à perte de vue, entre forêts, petits villages et champs. Cette nature luxuriante donne un sentiment de calme, presque hypnotique, comme un fil rouge depuis Vladivostok.
L’arrivée à Vilnius en fin d’après-midi est un peu… décevante. On sent tout de suite que la ville est bien moins cocon que Tallinn et moins vivante que Riga. On débarque en plein hyper-centre, mais l’ambiance est plus calme, plus froide. C’est une ville qui semble en plein renouveau, un peu brute, moins « carte postale » que les deux précédentes.




Notre auberge de jeunesse est bien placée, à deux pas des attractions principales, mais côté confort, c’est moyen — ça reste basique, un peu vieillot, avec des salles de bain partagées pas hyper propres. On se console en se disant que c’est le prix à payer pour être au cœur de l’action (environ 75 € par nuit pour 5).
On part vite explorer un peu les environs avant la nuit. On visite la majestueuse Cathédrale de Vilnius, imposante et blanche, avec sa grande colonne de la Liberté juste à côté. L’intérieur est sobre mais touchant, chargé d’histoire. Le centre-ville ancien est charmant, avec ses rues pavées, ses façades colorées, mais les lieux touristiques (musées, palais) sont déjà fermés pour la journée.
On finit par s’installer dans un petit bar sympa sur la rue principale, la Pilies gatvė — l’artère la plus animée — pour boire un verre et regarder la vie locale passer. Ici, l’ambiance est plus feutrée que dans les autres capitales nordiques, mais il y a ce petit quelque chose d’authentique qui nous accrochera les jours suivants.
Jour 7 – Mission Vilnius : on explore et on tombe sous le charme
Aujourd’hui, on se donne une mission : percer le mystère de Vilnius, découvrir ce qu’elle a vraiment dans le ventre. Après le premier contact un peu froid, on est curieux de creuser plus profondément.

On commence par revisiter la Cathédrale, plus en détail cette fois, et surtout sa place entourée de cafés où les habitants aiment se retrouver. Ensuite, on flâne sur la grande Pilies gatvė, animée avec ses boutiques artisanales, ses cafés et ses artistes de rue. C’est ici que la ville prend vie, avec un mélange de touristes et de locaux, ce qui donne une atmosphère chaleureuse.
On s’enfonce ensuite dans le Parc Bernardinai, un véritable havre de paix en plein centre-ville. Ce parc est idéal pour respirer, avec ses allées bordées d’arbres, ses petits ponts, et ses coins tranquilles où il fait bon s’asseoir. On s’y repose un moment, entourés de familles, de joggeurs et de couples, tous profitant du calme.
Plus tard, on découvre le quartier Uzupis, le « Montmartre » local, bohème et auto-proclamé république indépendante. Ici, les murs sont couverts de street-art coloré, les petites galeries d’art fleurissent, et les cafés alternatifs offrent une ambiance décontractée. C’est le cœur artistique et engagé de la ville, avec son propre drapeau, son hymne et sa constitution (oui, une vraie constitution écrite et affichée dans le quartier !). On se sent un peu dans un autre monde, plus libre et créatif.
Le soir, on dîne dans un petit resto local qui propose des plats traditionnels lituaniens revisités — entre 10 et 15 € le plat — et on se surprend à vraiment apprécier la gastronomie locale, jusque-là un peu sous-estimée.
Jour 8 – Dernières heures magiques à Vilnius, entre nature et funiculaire



Dernier jour. On a encore quelques heures avant de prendre l’avion, alors on veut profiter à fond. On décide d’aller voir Vilnius d’en haut — et quelle idée ! Pour 2 € environ, on prend le funiculaire qui grimpe doucement jusqu’au point panoramique sur la colline de la Tour Gediminas. La vue est splendide, avec la vieille ville qui s’étend en-dessous, le fleuve Neris qui serpente et les quartiers modernes au loin.
De là, on se laisse porter par une balade improvisée dans un coin de forêt juste derrière la colline, une vraie surprise. En chemin, on tombe sur les Trois Croix, un monument blanc qui se détache fièrement sur le ciel. Ce moment inattendu, entourés de nature en plein centre-ville, est vraiment apaisant et parfait pour conclure ce séjour.
Sur le chemin du retour, on s’arrête pour une glace artisanale, histoire de profiter encore un peu de cette douceur. On flâne dans les ruelles, on prend des dernières photos, on regarde la montre en pensant au vol du soir.
À 16h30, il faut partir pour l’aéroport. La journée a filé à toute vitesse, et malgré un premier contact un peu mitigé, Vilnius nous a offert une belle dose de calme, d’authenticité et de découvertes inattendues. 8 jours entre Tallinn, Riga et Vilnius, c’est déjà un chouette périple balte !
Infos pratiques & budget
- Vols internationaux : 150-250 € selon les villes de départ
- Hébergements (8 nuits) : environ 200 € par personne
- Transports ( bus, taxi, bateaux) : 70 €
- Nourriture : 330 € soit 35 euros par jour par personne en se faisant plaisir
- Activités, musées, sorties : 50 €
- Total estimé par personne : Environ 800 €
Pourquoi on a adoré
- Les paysages variés : plages, forêts, châteaux, villes médiévales
- Les prix doux : c’est l’Europe sans les tarifs scandinaves
- L’accueil chaleureux, surtout dans les petites villes
- Le bon équilibre entre culture, nature et farniente